L´HISTOIRE DE LA FAMILLE PEUT SE DIVISER EN CINQ PERIODES

1) Le Moyen-Âge, période pendant laquelle la famille a été souvent puissante avec de nombreuses fonctions religieuses. Les conflits incessants, la perte de la motte féodale, les fondations d´abbayes, l´installation dans les marches de l´Anjou et de la Bretagne, la prise de possession des propriétés qui resteront pendant longtemps et qui marqueront les différentes branches, sont les grands traits de cette période.  Il en est ainsi de La Bretesche et du Marais, de la Jonchère, de la Colaissière et de Montjauger, de la Colinière et de la Jouinière.  Les membres de la famille embrassent la carrière des armes. Il en est ainsi de François de La Poëze qui se met au service du Duc de Penthièvre, commande les armées de Bretagne et fait l´acquisition de la Colaissière.

2) La période des procès et des querelles qui marquera plusieurs générations pendant tout le 15ième et 16ième siècle. La famille possédait peut être trop. Toujours est-il que les héritages sont contestés,  les descendances parfois aussi. Malgré cela, les alliances restent de qualités.  Le nombre des membres est en déclin permanent: 31 à la génération 10, 24 à la génération 11, 14 à la génération 12. A la génération 13 ils ne restent que 5 représentants, dont trois filles, ainsi qu´un fils mort en bas âge, et René de La Poeze, qui épouse Françoise de Roday dont descendent tous les porteurs de nom actuels.

3) La période de la tourmente et du renouveau. C´est la révolution française, les emprisonnements et les assassinats. La famille n´est pas épargnée, et vit au centre de la chouannerie.   Elle reste peu nombreuse et très locale autour de la Colaissière et de Nantes. Tous les membres actuels descendent du mariage de René de La Poëze et d´Ambroisine des Portes de Saint Père, ancêtres communs à l´origine des réunions de famille. Cette période sera aussi marquée par la séparation des branches, la fin de la branche ainée avec les zouaves pontificaux, la reprise du nom d´Harambure par une branche cadette qui deviendra la branche ainée, et la transmission des propriétés de familles et des archives à la branche puinée.

4) La fin du millénaire est marquée par deux branches qui cherchent à se retrouver.  La branche La Poëze d´Harambure qui est issu d´un fils unique: Jean de La Poëze, Marquis d´Harambure qui épousera Madeleine Le Gouz de Saint-Seine,  lesquels avec 4 fils et deux filles auront une descendance à rendre jaloux de nombreuses autres familles: 13 à la génération 20, 31 à la génération 21. La branche La Poëze, cadette, issue de Charles Henry de La Poeze et de Caroline de La Ville de Férolle des Dorides sera moins nombreuse.  Néanmoins les deux branches rivalisent d´alliances honorables et accumulent quelques biens par héritage ou par travail. Presque tous les membres embrassent une carrière militaire et auront des fonctions politiques électives.

5) Le début du second millénaire est marqué par un renouveau indéniable.  La famille en partie se disperse,  non seulement en France (Touraine et Normandie) mais aussi en Autriche avec la descendance de Romée de La Poëze d´Harambure.  La descendance d´Hubert de La Poëze d´Harambure représente pas moins de 9 garçons et quatre filles. Les représentants de la famille La Poëze restent moins nombreux et moins dispersés. Ils continuent à vivre en Anjou et en Bretagne. Ils sont tous descendants de Goslen de La Poeze. Les différentes branches sont unies par l´association de famille. La famille s´adapte aux circonstances de l´époque.

Voir aussi www.harambure.org